Hier fut une journée bien spéciale pour l’AELIÉS et surtout pour ses membres. Enfin, nous avons obtenu les appuis politiques que nous souhaitions depuis longtemps afin de pouvoir aller de l’avant avec un projet de transport en commun accessible et efficace pour toute la communauté universitaire, le Laissez-passer universitaire (LPU).
En effet, nous ainsi que notre homologue du premier cycle, la CADEUL, avons eu l’aval de la ville de Québec par nul autre que son maire Régis Labeaume ainsi que par la rectrice de l’Université Laval, Mme Sophie D’amours, le tout officialisé lors d’une conférence de presse.
Pour ceux et celles qui seraient moins familiers avec le projet de LPU, il s’agit d’un projet où tous les étudiants et étudiantes à temps pleins inscrits à l’Université Laval auraient un accès illimité au service de transport en commun sur les territoires de Lévis et de Québec moyennant un prélèvement directement sur leur facture de droits de scolarité. Bien entendu, les buts de cette démarche sont de réduire considérablement le coût de la mobilité pour tous et toutes, de participer collectivement à la lutte aux changements climatiques, de réduire le trafic, d’améliorer le service en transport durable, et bien plus.
Dès l’automne prochain, nous, la population étudiante de l’Université Laval, serons amenés à nous positionner sur ce projet et les paramètres qui auront été convenus d’ici là, notamment le tarif inhérent à ce projet. Il y aura certainement, et c’est souhaitable, un grand débat sur la question. Ce sera le l’occasion, pour ceux et celles qui valorisent le bien commun, l’environnement, le droit à la mobilité et toutes les autres externalités positives du transport en commun de faire entendre leur voix et de se mobiliser pour le LPU.
L’Université Laval doit être fier de son statut de grande université canadienne. À ce propos, notons que parmi les 15 plus grandes universités au Canada 11 se sont dotées d’une formule équivalente au LPU. Il est donc temps de s’approprier une telle initiative et pour cela, il n’en dépend que de notre voix, la voix des étudiants et étudiantes.
- Le comité exécutif