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Qu'un Conseil des universités du Québec soit créé et que cette entité soit autonome et indépendante.
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Que la CEP et la CVEP, chapeautées par le BCI, soient transférées au CUQ et que ce dernier en ait la responsabilité.
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Que le CUQ serve à évacuer les jeux politiques derrière l’allocation des ressources pour le financement des projets.
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Que le CUQ ait pour mandat d’évaluer des projets de campus délocalisés.
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Que le CUQ s’attèle à développer un principe de non-compétitivité interuniversitaire.
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Que le CUQ ait le mandat de réviser la grille de financement selon un processus continu.
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Que le CUQ rende publiques les données financières des universités.
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Que le CUQ revoit la pondération des familles de disciplines de la grille de financement.
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Que le CUQ s’assure de l’uniformisation du calcul des données et que la pondération pour chacune des familles de disciplines soit effectuée selon un processus neutre et objectif.
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Que le CUQ travaille de concert avec le CCAFE et que, sans dédoublement de mandat de chacune des entités, soit analysée l’accessibilité aux études.
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Que le CUQ soit représentatif de la communauté universitaire. Que des étudiantes et des étudiants des trois cycles d’études y siègent.
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Que le CUQ soit composé d’acteurs de la société civile. On pense entre autres au CIQ et au CPQ.
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Que le CUQ soit composé de représentantes ou de représentants de syndicats étroitement liés au milieu universitaire.
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Que le processus de nomination des membres du CUQ soit neutre.
Pour ce faire, que soient consultés des représentantes et des représentants en poste d’associations étudiantes nationales, des membres élus sur les exécutifs de syndicats représentant des membres de la communauté universitaire, des représentantes et des représentants du regroupement des recteurs et principaux, du Conseil du patronat du Québec, du Conseil interprofessionnel du Québec, ainsi que tous les autres acteurs importants de la communauté universitaire.
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Que le CSE soit complémentaire au CUQ sans dédoublement de mandat.
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Que le CSE conserve sous sa responsabilité le Comité du rapport sur l’état et les besoins de l’éducation, la Commission de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire et la Commission de l’enseignement secondaire.
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Que les commissions suivantes soient transférées au CUQ : la Commission de l’enseignement et de la recherche universitaires et la Commission de l’éducation des adultes et de la formation continue.
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Que les universités, sous l’impulsion du CUQ, prennent davantage en considération les diverses situations de précarité socioéconomique des étudiantes et des étudiants internationaux :
• En rendant disponibles plus de bourses basées exclusivement sur la qualité du travail du demandeur indépendamment de son lieu d’origine;
• En réduisant l’écart entre les frais de scolarité payés par les étudiantes et les étudiants internationaux et québécois;
• En diminuant les frais de scolarité payés par les étudiantes et les étudiants internationaux.
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Sous l’impulsion du CUQ, que soient offertes aux étudiants-parents des bourses dont les critères seraient arrimés à leur réalité.
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Sous l’impulsion du CUQ, que des services de garde adaptés pour les étudiants-parents, de
même que des résidences familiales, soient développés sur les campus.
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Sous l’impulsion du CUQ, que soit reconnu le statut de parent étudiant dans tous les établissements postsecondaires, basé sur une déclaration volontaire et permettant de jouir des mêmes avantages que les étudiantes et les étudiants à temps plein.
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Sous l’impulsion du CUQ, que soient mises en place des politiques familiales dans les établissements qui baliseraient les arrangements académiques pour des raisons familiales, incluant des congés parentaux d’au moins trois sessions pour les étudiantes et les étudiants de tous les cycles.
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Sous l’impulsion du CUQ, que l’AFE permette de cotiser au Régime québécois d’assurance parentale afin de pouvoir en profiter, le cas échéant, ou qu’une politique de rémunération pour les congés parentaux voit le jour.
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Qu’une commission mixte de l’enseignement supérieur soit créée et qu’elle soit sous la responsabilité conjointe du CUQ et du CCQ.
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Que la commission mixte de l’enseignement supérieur favorise une meilleure collaboration entre le réseau universitaire et le réseau collégial, sans pour autant enlever de l’autonomie et de l’indépendance à chacun des réseaux.
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Que les mandats de la commission mixte de l’enseignement supérieur s’étendent à la question du financement de l’enseignement supérieur.