Québec, 20 novembre 2019 - Les résultats de l’enquête panquébécoise « Sous ta façade » de l’Union Étudiante du Québec (UEQ) ont permis de mieux comprendre la réalité psychologique des étudiant.es universitaires du Québec. Les étudiants.es aux cycles supérieurs ne sont pas en reste et sont touchés par le stress lié à la rédaction d’une mémoire ou d’une thèse. Après le choc des résultats, il est grand temps que l’Université Laval agisse et impose un plan d’encadrement à tous et toutes, et ce, quelque soit la faculté.
Le stress lié à la rédaction étant identifié comme le prédicteur le plus fort pour expliquer l’épuisement émotionnel des étudiant.es aux cycles supérieurs, l’AELIÉS revendique, et ce depuis la publication de son mémoire sur l’encadrement, la signature d’un plan d’encadrement obligatoire entre la direction de recherche et l’étudiant.e.
Qu’est-ce qu’un plan d’encadrement? Il s’agit d’une entente entre l’étudiant.e et sa direction de recherche déterminant les paramètres de la relation d’encadrement. Ce contrat peut inclure, par exemple, la fréquence approximative des rencontres, le financement accordé jusqu’à la diplomation, le type de rédaction utilisé, les rôles et responsabilités de l’étudiant-e et de la direction de recherche, etc. D’ailleurs, notre mémoire sur l’encadrement montre que 66,6% des étudiant.es ayant vécu.es très souvent des situations inconfortables ou vulnérables avec leur direction de recherche n’avaient pas d’entente d’encadrement explicite.
« Bien que la rectrice de l’Université Laval, Mme Sophie D’Amours, ait signifié son intention d’implanter un plan d’encadrement lors du Conseil universitaire du 5 novembre dernier, ce même plan d’encadrement contiendrait une clause permettant aux deux parties de ne pas signer d’entente s’ils le désirent. En d’autres mots, le plan d’encadrement proposé ne serait pas obligatoire, mais facultatif. Afin de réduire l'anxiété et le stress engendrés par la rédaction d’une thèse ou d’un mémoire, il est crucial qu’une entente soit obligatoirement signée par tous les l’étudiant.es et leur direction de recherche. Aucune exemption ne peut être tolérée », a déclaré Nicolas Pouliot, président de l’AELIÉS.
Comme le suggère la première recommandation de son mémoire sur l’encadrement aux cycles supérieurs, l’AELIÉS exige que l’Université Laval rende obligatoire la ratification et la signature d’une entente d’encadrement entre tous les étudiants.es aux cycles supérieurs et leur direction de recherche.
L’Université Laval a déclaré ce mardi qu’elle souhaitait en faire plus pour les étudiants.es en matière de santé psychologique. L’implantation d’un plan d’encadrement obligatoire serait justement un premier geste concret qui permettrait de diminuer grandement la pression subie par étudiant.es aux cycles supérieurs à l’Université Laval.
Source: Marie-Ève Duchesne | Attachée aux communications
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