L’Université Laval a annoncé une réduction 50% de l’empreinte carbone de ses placements d’ici 2030 sur l’ensemble des actions qu’elle détient. Bien que cette annonce puisse sembler encourageante, la direction de l’Université Laval n’a pas consulté la communauté étudiante pour développer sa nouvelle stratégie d’investissement responsable. Une approche contradictoire avec les conclusions de ses propres consultations en développement durable.
En effet, ni l’AELIÉS, ni la CADEUL, ni les regroupements environnementaux (L’Alliance étudiante en développement durable, La Planète s’invite à l’Université Laval et Univert Laval), ni même le Comité-conseil en investissement responsable n’ont été consultés. À quoi bon avoir des représentant.es étudiant.e.s si ceux-ci ne sont pas au fait des décisions de l’Université? Une erreur importante qui témoigne du manque de transparence au sein de la gouvernance de l’institution universitaire.
Plusieurs questions importantes auraient pourtant pu été adressées à l’Université Laval par les étudiant.e.s : Est-ce que le changement de stratégie en matière d’investissement responsable est le meilleur choix? Est-ce que les cibles fixées sont ambitieuses? De quelles façons ce désinvestissement impactera-t-il la condition étudiante?
Nous saluerons toujours les bonnes initiatives en développement durable à l’Université Laval, pour autant qu’elles soient le fruit de réflexions de la communauté étudiante. L’AELIÉS espère donc que ce manque de transparence et de communication de la part de l’Université Laval ne se généralise pas et que les étudiant.e.s soient véritablement inclu.e.s dans les processus décisionnels de l’université.
(Crédit photo: Marc Robitaille)