Afin de mieux documenter la santé psychologique et le transfert des cours en ligne pour ses membres avant la COVID-19, pendant et après la COVID-19, l'Association des étudiantes et étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) a effectué un sondage sur ce sujet et sur la formation à distance.
Nous souhaitons remercier chacun des 533 répondantes et répondants à ce sondage qui s'est terminé le 15 novembre dernier.
Nous vous présentons quelques résultats.
Un bref portrait de nos répondant-e-s
- Ce sondage a permis de rejoindre 533 membres;
- 84,8% sont des étudiant-e-s canadiens-nes
- 15,2 % sont des étudiant-e-s internationaux
- 74.4% résident dans la ville de Québec.
Un bref portrait des facultés ayant participées
- 16,5% provenant de la Faculté des sciences de l'éducation;
- 15,6% provenant de la Faculté de médecine;
- 13,5% provenant de la Faculté des sciences sociales;
- 9,9 % provenant de la Faculté des sciences de l'administration;
- 9,4 % provenant de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'administration;
- 8,5 % provenant de la Faculté de sciences et génie;
- 7,4 % provenant de la Faculté des lettres et sciences humaines;
- 17,5 % provenant d'autres facultés (à plus petits pourcentages);
Le niveau de santé et de bien-être psychologique des étudiantes et étudiants membres avant et durant la pandémie de COVID-19.
La COVID-19 a diminué de façon notable le niveau de santé et de bien-être psychologique.
À la question Sur une échelle de 1 (le plus bas) à 5 (le plus haut), comment qualifieriez-vous votre santé et bien-être psychologique avant la pandémie de COVID-19?, 52.5 % nous indiquaient avoir une bonne santé psychologique.
Or, la pandémie a fait diminué cette dernière et leur bien-être psychologique. En effet, 8,4% des répondantes et répondants affirment que leur santé mentale est au plus bas. La santé et le bien-être psychologique se situe donc entre 2 et 3 sur 5.
Avant la COVID-19, les facteurs de stress sont les suivants.
Plusieurs réponses sont possibles :
1) Pression liée à la performance dans les études ou au travail pour 383 personnes (73,2%)
2) Incertitude envers l’avenir pour 251 personnes (48%)
3) Augmentation de la charge de travail liée aux études ou au travail pour 241 personnes (46,1%)
4) Sommeil non-réparateur pour 207 personnes (39.6%)
5) Vie social insatisfaisante pour 108 personnes (20,7%)
La COVID-19 a augmentée plusieurs facteurs de stress.
Les facteurs sont :
1) Isolement pour 341 personnes (77,5%);
2) Vie sociale insatisfaisante 330 personnes (75%);
3) Incertitude envers l’avenir 295 (67%);
4) Pression liée à la performance 270 (61,4%);
5) Augmentation de la charge de travail 240 (54,2%).
Depuis le début de vos études à l'Université Laval, avez-vous déjà ressenti une détresse psychologique?
Nous avons demandés aux répondantes et répondants, si depuis le début de leurs études à l'Université, ils et elles avaient ressenti de la détresse psychologique.
Il s'agit de 66,1% d'entre eux en ont ressenti. Cette statistique met en lumière la détresse vécue par les étudiantes et étudiants durant leurs études.
À titre comparatif, ce sont 47,2 % qui ont besoin aujourd'hui de recourir à une ressource en aide psychosociale (psychologue ou travailleur-euse sociale).
Ce sont 23,4 % des répondant-e-s qui ont dit qu'ils-elles n'en ont pas besoin.
Ressources en santé psychologique
- Le sondage sur la santé psychologique et la formation à distance a permis de montrer que 47.6% des membres qui ont répondu connaissent quelques ressources.
- Cependant, 23,5 % d'entre eux-elles affirment ne pas connaître les ressources. Cette statistique a été confirmée lors du mémoire écrit par l'AELIÉS sur la santé psychologique et la connaissance des ressources de l'Université.
N'hésitez pas à consulter les ressources de l'université.
Consultez les ressources en santé mentale de l'Université en tout temps. Des professionnels-elles sont disponibles pour vous aider.
Sur la formation à distance
Le sondage de l'AELIÉS a permis de confirmer l'impact de la session d'automne 2020 à distance sur la santé psychologique et le bien-être des étudiantes et étudiants.
En effet, 19,1% des répondantes et répondants affirment que la session a eu un impact négatif sur leur santé et leur bien-être psychologique.
D'autres données recueillies :
- Un contexte complétement à distance a aussi un impact sur le niveau d'intégration et de socialisation. Pour 30,5% de nos répondants et répondantes, il est très difficile de sociabiliser avec leurs pairs.
- La charge de travail est cependant pour 36,3% d'entre eux-elles plus grande, comparativement à la charge avant la pandémie.
- La motivation des répondantes et répondants pour la poursuite des études sur une échelle de 1 à 5 se situe entre 2 et 3.
- Les enseignants et enseignantes sont majoritairement très disponibles pour répondre aux interrogations.