Si on vous posait la question suivante: rêvez-vous?
Quelle serait votre réponse? Nous, nous répondons Oui, car il nous arrive tous de rêver, endormi·e ou éveillé·e, et nous ne sommes certainement pas les seul·e·s à le faire. Les rêves éveillés sont ceux sur lesquels nous avons le plus de pouvoirs, car les autres sont plus de l’ordre de l’inconscient. Parfois, nous visualisons notre futur et le nommons souvent par ce mot “rêve”. Nous nous basons ensuite sur cette vision future pour faire nos choix de vie. Combien sommes-nous à avoir déjà pensé à notre voiture de rêve, notre maison de rêve ou encore notre travail de rêve? L’imaginaire n’est donc pas uniquement le propre des plus jeunes. En effet, plus nous grandissons, plus nous essayons de rendre notre imaginaire “réel” ou “réalisable”.
De quoi rêve-t-on pour notre université et pour nos membres?
L’objectif de l’université est de nous apporter plus d’outils sur la manière d’atteindre ce que l’on peut appeler son “Ikigai”. Ikigai est l’équivalent japonais de la “joie de vivre” et de la “raison d’être”. C’est l’équilibre parfait entre compétences, connaissances et activités que vous aimez, auxquelles vous êtes bon·ne, pouvant vous rémunérer et dont le monde à besoin. C’est donc la volonté continue d’atteindre notre parfaite raison d’être pour soi et pour les autres.
Évidemment, le chemin vers la diplomation que nous entreprenons peut comporter certaines embûches et être plus long que prévu. Certains d’entre nous vivent des problématiques liées à nos droits étudiants, nos études ou encore à la précarité financière. Le travail d’une association étudiante comme l’ÆLIÉS est de vous accompagner, vous représenter et de vous offrir des services de nature économique et sociale pouvant aider à traverser ces embûches. Ainsi, l’université qui est souvent définie comme lieu de savoir pourrait aussi revêtir la casquette de lieu de passage obligatoire pour l’accomplissement de plusieurs rêves.
Cet univers réunit donc en son sein plusieurs personnes ayant un rêve et certains parmi eux·elles ont dû traverser des frontières pour l’atteindre. Cette discussion nous amènera probablement à allier les mots diversité et rêve, mais cela risquerait de rendre notre texte plus long. Arrêtons-nous donc là et prenons le reste du temps pour rêver de la diversité de nos rêves.
Car un rêve, réalisable ou non, reste un rêve tant qu’il n’est pas réel. Nous arrêtons donc ici notre plume et vous souhaitons un bon courage dans la poursuite de vos rêves. Sur ce, Carpe Diem & Carpe Noctem !
(paru dans Impact Campus en novembre 2021)